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 You I could call my home

Haiko
Haiko
私は悪魔か精神です
je suis un‧e yōkai
✧ pronom : il
✧ âge réel : un millier d'années
✧ âge en apparence : une vingtaine d'années
✧ situation : marié au devoir
✧ quartier : quartier d'ukiyo
✧ profession : esprit vengeur, homme de main
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✧ nature : yôkai
✧ à KnM depuis : une éternité
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You I could call my home EmptySam 13 Mar 2021, 19:53

Cela n'arrivait pas souvent que Haiko quitte le quartier d'Ukiyo pour autre chose qu'aller dans des jardins profiter de l'air frais. C'était toutefois parce qu'il tenait à encourager son "ami" qu'il avait traversé les rues jusqu'au centre-ville où prendrait place une représentation de Kabuki. Représentation que ce camarade Yôkai avait dû préparer longtemps à l'avance, ce qui rendait un peu admiratif Haiko, qui de toute évidence ne comprenait pas grand chose à l'art, et se contentait bien de la beauté de la nature telle qu'elle était.
Il n'y avait que peu dans son esprit, sinon l'impression de devoir faire quelque chose, d'au moins soutenir cette connaissance. Il avait en effet rencontre le yökai serpent qu'il s'apprêtait à retrouver il y a des centaines d'années, ou, autant dire, une éternité. Lui-même n'était alors âgé de quelques centaines années, chien crédule rencontrant un semblable reptilien, se prenant d'affection pour un temps avant de le perdre de vue à nouveau... Le perdre pour le retrouver à Kage no Machi des siècles plus tard, en tant qu'artiste et vendeur de raviolis, un job qu'il ne l'aurait autrefois pas imaginé exercer. Il saisissait déjà la finesse d'esprit qui l'aurait mené vers l'art, mais cette histoire de raviolis l'intriguait... et intriguait surtout son estomac, il fallait dire.
Se faufilant dans la foule sous sa forme humaine, il avait donc observé les protagonistes de la pièce s'agiter sur scène. Et bien que peu sensible à l'art, il avait patiemment suivit l'histoire, attentif surtout aux gestes de son camarade serpent. Vraiment, il peinait à comprendre son attrait pour l'art, mais il se disait que si c'était sa voie, alors c'était peut-être tant mieux pour lui. Y trouvait il son utilité ? Etait il heureux ? Il ne le savait pas encore, curieux de savoir ce qu'il en était, lui-même n'ayant qu'une réponse parmi les autres dans son cas, cherchant à savoir ce que les autres vieux esprits songeaient.
A la fin du spectacle, il chercha donc à attraper le yôkai serpent au vol, plutôt étonné de voir autant de personnes cherchant à l'apercevoir. L'art rendait populaire, il avait pu l'observer des milliers de fois, mais il peinait toujours à en saisir le sens. L'artiste ne pourrait pas leur rendre leur amour, pourquoi ces personnes s'attachaient donc t-elles toujours à l'un d'eux ? La question lui semblait sans réponse.
Voyant son camarade apparaître, il se fraya un chemin parmi les admirateurs pour l'approcher. Et ce n'est que quand il fut assez proche que l'esprit chien adressa un geste de la main à cet ami lointain, ne trouvant pas les mots pour le saluer autrement.

- Félicitation pour votre représentation, Kohaku, il avait sourit, vaguement joueur, Puis-je vous emprunter à vos admirateurs, ou risquent ils de me maudire ?

C'était qu'il ne tenait pas à finir sa vie pour une raison aussi absurde. Il devait certainement servir beaucoup d'autres maîtres avant sa fin... Il ne s'attendait pas à ce que sa vie d'être servile s’interrompt aussi tôt, et encore moins parce qu'il aurait souhaiter parler à un ancien ami.
C'était tout de même quelqu'un qu'il connaissait depuis plusieurs siècles, même s'ils avaient été séparés pendant quelques autres centaines d'années. C'était une des seules personnes qu'il avait pu retrouver qui n'avait pas été arraché par la mort ou n'avait pas choisit de le blesser de manière irréversible. Il savait que l'un des deux évènements arriverait un jour, mais il souhaitait l'espace d'un instant avoir quelqu'un qu'il pouvait appeler un ami.
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You I could call my home EmptyLun 15 Mar 2021, 23:43






“In the darkness, two shadows, reaching through the hopeless, heavy dusk. Their hands meet, and light spills in a flood like a hundred golden urns pouring out of the sun.”

Corps aux senteurs exquises, courbé, arabesque d’élégance, pupilles disparues derrière les paupières closes ; il sait ce qu’il fait, l’erreur jamais ne vient le frapper, artiste que rien n’ébranle, cœur suspendu à un fil, gorge déployée. Les tissus froissés volent et il geint, visage grimé, silhouette surréaliste, entre ceux qui l’entourent et l’aident, dans ce quotidien d’art fluant. Idées gigantesques, mouvantes, fourmillent dans l’impétueux cerveau lorsqu’il couche sur papier ses dernières lubies, sourire tordu aux lèvres, exclamations ravies. Regards qui se détournent, car l’on connaît le prolifique caractère de Kohaku qui jamais ne termine ses douces folies. Monde qui lénifie son âme tourmentée par les années d’une souffrance qui ne connaît pas de fin ; parce que les mortels sont ainsi, le contraire d’éternels et un jour le quitteront, myocarde éclaté contre un mur sans aucune distinction.

Il danse et s’exprime, voit passant des graves aux aigus, sensualité collant à la carne déchaînée. Les spectateurs ne voient que lui ; ophiliâtre gigote dans la grâce, crie une douleur qu’il ne ressent pas, mains sur le cœur. Les minutes filent, les prunelles le suivent même lorsque sa bouche se clôt un un instant court ; yeux murés dans un silence, vifs mais éteints, créature qui ne vit plus si sa bouffée d’oxygène ne lui est offerte, sombre machaon serti d’arrogance. Une réplique, c’est à lui, il se relève, paumes vers le ciel sombre, âme en deuil, mélopée lente apprise par cœur, la langue caresse la palais, les jambes se meuvent, il frôle ses partenaires, inaccessible comique aux rires endiablés. Dernière action, corps tendu pour la dernière fois, muscles relâchés. Applaudissements viennent cueillir le fruit de son impertinence, ses lèvres dévoilent ces crocs dangereux, dans l’innocence. Il remercie, comme si tout cette affection jetée telle des pétales de roses ne l’atteignait pas. Tout cela est faux, petit sacripant bercé d’illusions. Le temps est venu de discuter, d’accueillir les tendresses du public subjugué. En fait-il trop ? Assurément.

Pourtant, c’est une échine connue qui se détache de la foule d’inconnus dont il oubliera le visage, la voix une fois échappé, loin des pattes griffues de ceux qui voudraient plus qu’un simple spectacle candide. Bouche carmine forme un « o » surpris, et il n’y a plus que lui, œillères sacrées cachent la masse en délire. Corps relevé, pupilles brillantes d’une joie qu’il ne peut dissimuler ; qui va là ? Un ami qu’il aime. Qu’importent les belles paroles qui rebondissent sur sa carcasse fatiguée ; sincérité de l’homme qu’il n’a pas pris le temps de remarquer.

Tu es là depuis longtemps ? Tu as tout vu ?

Poitrine serrée à l’idée qu’il n’aurait entraperçu d’un instant ; mais peut-être ses folles idées ne l’atteignent pas. Comment se refuser à l’art ? Âme peinée et déçue si le « non » flotte à ses oreilles, il l’atteint en quelques petits pas sautillants, guillerets, touche du bout des doigts nacrés la main alliée, salutation discrète, délicate d’un homme comblé.

Que me veux-tu ? Veux-tu qu’on s’en aille ? Tu me demandes là une chose bien difficile, mon cher Haiko : je me gorge là de paroles bienfaitrices pour mon vieux cœur rouillé ; tu sais comment je suis ! Qu’ai-je en échange de ma présence à tes merveilleux côtés ? Me susurrera-tu toi aussi des douceurs sucrées à l’oreille ? J’en ai terriblement envie.

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You I could call my home EmptyVen 19 Mar 2021, 21:40

La volonté de l'esprit chien ne se manifestait que rarement, mais à cet instant il souhaitait adresser quelques mots à cet ami lointain. Il l'avait retrouvé il y a peu, et il était curieux de savoir ce qui avait pu se produire toutes ces années, savoir ce que l'interminable recelait, lui-même savant que leurs contes étaient certainement aussi longs qu'interminables, des histoires qui prendraient de longues après-midi, des savoirs à n'en plus finir. Il y avait dans leur âge des éclats de sagesse et des vérités qui ne s'obtenaient pas autrement.
La surprise de son ami était évidente, il n'avait pas songé à prévenir qu'il allait venir. A vrai dire, Haiko ignorait même encore comment se servir d'un téléphone. Il y en avait bien pourtant jusqu'à dans les tréfonds de Kage no Machi, mais il n'avait jamais ressentit le besoin d'en faire usage, vieux chien obstiné préférant s'en tenir aux anciennes méthodes, et favorisant les missives sur papier aux missives virtuelles.

- J'ai tout vu. Je ne voulais pas rater votre représentation, répondit le yôkai canin sur le même ton doux.

Il chérissait ses connaissances plus qu'il ne l'admettait en réalité. Lui qui avait si peu d'attrait pour l'air s'était déplacé juste pour voir cet ancien ami sur scène, désireux de l'encourager et de lui dire par un geste qu'il le soutiendrait dans sa voie. C'était toute la simplicité de ses désirs, lui qui pourtant avait vécu si longtemps...
Ce qu'il voulait à l'autre esprit était en soit plutôt simple, de la même manière. Il souhaitait simplement passer su temps en sa compagnie, en savoir un peu plus sur ces années qui les avaient séparés. Il se laissa toutefois surprendre à nouveau par le délicat yôkai et ses demandes, son langage soutenu fleurissant ses yeux malins d'éclats lilas. C'était que malgré tout, Kohaku préservait sa jeunesse, son teint blanc calice comme une fleur des eaux, reptile immense se faisant passer pour un fragile lotus...

- Il vous suffit de le demander pour que je le fasse très cher. Vous savez bien qu'un chien comme moi n'est comblé qu'en répondant aux désirs d'autrui. Si la contrepartie pour avoir votre présence est simplement de vous complimenter, je la paierai volontiers, il invita son ami à se rapprocher, Tenez, d'abord, éloignons nous.

Ce n'était pas que Haiko avait quoi que ce soit contre les autres habitants de Kage no Machi ou les admirateurs de Kohaku, mais il sommeillait en lui une certaine jalousie, celle de vouloir garder les mots et les anecdotes de son ami que pour lui. Il voulait les collecter, comme de précieux bijoux, avide de connaissances, ne trouvant le bonheur qu'en voyant les yeux de son interlocuteur briller.
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You I could call my home EmptyLun 22 Mar 2021, 00:51






“In the darkness, two shadows, reaching through the hopeless, heavy dusk. Their hands meet, and light spills in a flood like a hundred golden urns pouring out of the sun.”

Kohaku, acteur fantôme aux lèvres vermeilles épanche sa soif de reconnaissance dans les yeux sombres de l’ami canin, surprise douce à ses oreilles rougies d’un plaisir qu’il peine à dissimuler, ô comédien factice. L’hésitation le trompe : doit-il renoncer aux acclamations réjouies, aux questions fluettes d’enfants émerveillés pour combler son cœur vide d’une présence affectueuse, bienvenue ? Les prunelles interrogent Haiko du regard, il n’est point encore sûr de son choix, le mauvais chenapan ; que pensera-t-on de lui, s’il s’échappait tel le serpent acculé, rejoignant d’autres desseins ? L’une main touche son bras et un instant, il se détourne. Un ami, pitre parmi la troupe, requiert son attention ; comment va-t-il ? Qui est cet homme qu’ils ne connaissent pas ? Il y a-t-il un problème ? Mais Kohaku sourit : il est ici parfaitement heureux, nullement en danger. L’homme fronce les sourcils mais s’éloigne, et le reptile offre à nouveau de son temps au canidé tant apprécié. Ses doigts lissent machinalement les pans colorés de son kimono.

Oui, mais Haiko, des compliments factices, je n’en veux pas. Je ne veux pas que tu me flattes dans le but seul de me satisfaire, car je saurais que c’est faux, que tu n’en penses pas un mot, et je serai là très peiné. Tu comprends ?

Bouche rubis forme une moue boudeuse, rôle qu’il joue à la perfection puisque c’est le sien ; la réalité dépasse la fiction de son monde, parfois il se perd dans la représentation. Qui est-il vraiment, Kohaku le serpent ? Un être de bonté, ou bien de malheurs ? Mains huilées touchent maintenant le vêtement de l’ami, surprise de sa nuit, qu’il remet en place sans vraiment d’utilité ; il s’occupe, le vilain. Sourire incarnat et incarné, prunelles relevées, plantées dans les océans fascinants du chien. Il voudrait parfois que Haiko puisse prendre ses propres décisions sans toujours suivre l’avis des autres. Mais le secouer ne sert à rien, alors il l’aimera à sa juste valeur une fois encore ; amitié chérie et adorée.

La présence des autres te dérange-t-elle, mon beau Haiko ?

Il taquine, démon tapi dans ses petits zōri, ricanement glissant au fond de sa gorge, discrétion masquée par la manche large empourprée. Il se tourne, encore, salue la troupe, leur souhaite un bon retour au bercail, et s’excuse, bien sûr ; mais certains impératifs n’attendent pas. Kohaku a fait son choix, ô difficile dilemme d’un homme en manque d’amour. Son bras mince vient rejoindre celui du vieux compagnon, minuscule et frêle silhouette qui lui sourit et lui souhaite tout le bonheur du monde – car il voudrait admirer un sourire sur ce visage trop doux. Sentiments particuliers qui étreignent son palpitant décharné, il l'a déjà tué ; il ne peut lui résister.

Je te suis ; nous irons où tu voudras, nous ferons ce que tu désireras.

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You I could call my home EmptyLun 05 Avr 2021, 22:44

Parfois, Haiko se demandait si les gens qu'il avait autrefois croisés l'oublieraient. Il ne savait que penser de cette possibilité. Devait il plus se sentir triste ou rassuré ? Quelle image laissait il aux autres ? Survivait il seulement dans leurs esprits ? Quelle fade goût laissait il sur le palais, qu'est ce que son existence apportait aux autres ? Il ne le savait pas bien, et toutes ces années lui avaient aussi fait oublier le pouvoir de se réapproprier sa propre existence, si bien qu'il ne vivait plus qu'à travers les autres, éternelle ombre qui s'effaçait des mémoires emporté par les premiers vents. C'était peut-être un miracle, que Kohaku ne l'ait pas effacé de son esprit jusque là. Il lui devait sa reconnaissance. Mais alors pourquoi le plus jeune yôkai lui demandait de vrais choses, des choses qu'il ne pouvait formuler ? Cela le peinerait il vraiment qu'il s'essaie à le flatter sans pourtant être certain de le penser au fond de lui ?

- Vous m'en demandez beaucoup Kohaku, cela fait bien longtemps qu'on ne m'a plus demandé de dire ce genre de choses que si je les pensais. Soyez cela dit assuré que vous m'avez bien manqué pendant ces siècles où nous étions séparés.

Il considère la main gracile de son vis-à-vis qui semble vouloir jouer avec les pans de tissus qui lui servent de vêtements. Il n'était plus bien sûr de savoir, dans ses lointains souvenirs, si Kohaku avait eu cette habitude par le passé. Il s'en voulait un peu, de ne pas avoir mémorisé ce détail. Il craignait toujours de ne pas être assez. Et avoir tous ces yeux sur eux, tous ces regards curieux, ne le rassurait pas plus. Si jamais ces regards inquisiteurs le voyaient blesser le serpent d'une quelconque façon, il craignait de finir en charpie.

- Je crains seulement qu'un de vos admirateurs me réduisent en charpie au moindre commentaire de travers.., avoua donc l'esprit chien.

Il laisse le bras de son ami d'agripper au sien, le menant à petits pas tranquilles plus loin. Où il voudrait ? Il n'en savait rien. Loin des admirateurs de l'artiste serait déjà bien. Il l'invite donc à descendre la rue, mirant de loin les nombreuses échoppes colorées sur les côtés, toute l'agitation de la ville hors des quartiers sombres et mal-famés dans lesquels il a élu domicile. Il aurait bien honte d'avouer à son ami qu'il logeait là-bas, mais ce n'était pas comme si sa fonction lui donnait vraiment le choix.

- Vous faîtes souvent des spectacles, comme ça ? Ou votre principale activité consiste t-elle à vendre des raviolis comme la dernière fois ? demanda le chien, curieux.

Il s'imaginait mal passer sa journée à une petite échoppe de nourriture avec la fumée et les mains baladeuses prêtes à voler un aliment au passage. Il devait voir et discuter avec beaucoup de gens. Il devait certainement avoir gagné en adresse ces dernières années...
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