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 [+18] the spirit forgot, not the body

Isamu
Isamu
私は兵士です
je suis un‧e mahōtsukai
✧ pronom : il.
✧ âge réel : cent neuf ans.
✧ âge en apparence : dix-huit ans.
✧ situation : célibataire.
✧ quartier : irusu.
✧ profession : garde du corps.
✧ nature : mahôtsukai.
✧ à KnM depuis : longtemps.
[+18] the spirit forgot, not the body Original
✧ carnet de notes ★ liens ★ liste rps : anan - kohaku
✧ inscrit·e depuis le : 11/03/2021
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[+18] the spirit forgot, not the body EmptyDim 21 Mar 2021, 15:26

Les plaisirs de la vie se comptaient par milliers mais les plus crus étaient aussi insaisissable que ne l’était la recherche éternelle du bonheur. Il n’en démordrait pourtant pas, Isamu, il se faufilerait entre les interstices pour s’accrocher à chaque fil de lumière se présentant à lui. Il avait ce besoin permanent de combler chaque instant de cette vie de la plus pure complaisance. Après tout, son travail n’était pas le plus raffiné car il se chargeait de la base besogne pour sa majo à corps défendu pour profiter de cette liberté exquise qu’elle lui agite tous les jours devant ses yeux comme un trophée inéluctable. La vie dans le monde des esprits paraissait agréable et attrayante mais n’était rien de plus qu’un écueil trompeur. C’était en partie pour cette raison que les gens se cachaient derrière des masques et, ce soir, il ne dérogea pas à la règle même s’il n’était pas en mission.
Le théâtre kabuki était un art traditionnel réputé et inlassablement, il aimait comme il détestait se mêler à la foule pour admirer les acteurs se mouvant avec grâce sur scène. Son corps l’y attirait sans qu’il ne comprenne pourquoi car cela appartenait à ses souvenirs oubliés. L’âme oubliait mais jamais le corps. Le corps se souvenait que ce soit des mauvais ou des bons moments. Il avait grandi dans ce milieu qu’était l’art traditionnel et bien que le théâtre kabuki n’avait pas fait parti des fonctions de sa famille - on ne pouvait tout avoir -, il avait participé à de nombreuses représentations dans sa vie d’avant. Son corps reconstituait alors en lui les émotions que cela lui faisait éprouver et de cette magnifique beauté que dégageait la pureté de ces hommes. Ce soir, en particulier un et, Isamu, il restait fidèle à ses principes comme s’il désirait savoir. Ou désirait simplement.
N’était-il pas guerrier ? Ce fut facile de se faufiler à l’instar de ses paires d’yeux inquisitrices jusqu’à la loge de cet esprit. Il avait eu le temps de s’imprégner de son aura pour pouvoir le repérer moins difficilement derrière la scène. Il referma la porte derrière et lui et se mit à sourire quand son visage se tourna vers lui. Que disait-on des reptiles ? Si ce n’était leur finesse à vous observer avec des yeux tranchants comme des lames d’asphalte.

« Bonsoir. »

@kohaku
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[+18] the spirit forgot, not the body EmptyJeu 25 Mar 2021, 17:09






“In the darkness, two shadows, reaching through the hopeless, heavy dusk. Their hands meet, and light spills in a flood like a hundred golden urns pouring out of the sun.”

Dernier mouvement, dernière parole tranchante fait vibrer l’air, langue de poison, prunelles de charbon ; Kohaku salue la foule venue, fidèle et aimante, admirer ses pitreries sur scène. Tendrement, il enlace chacun des membres de sa petite troupe, une famille presque ; ils sont terriblement doués, il est heureux de pouvoir travailler à leurs côtés. L’on pense souvent, à tort, que le serpent n’en a qu’après sa petite personne, que son arrogance occulte ceux qui lui permettent de briller, mais c’est faux. La vérité est toute autre, mais comment savoir ? Le reptile dégage une aura éclatante, paraissant néfaste comme s’il aspirait inévitablement l’essence vitale de ces amis précieux, les laissant, pauvres poupées de chiffon, livrés à eux-mêmes. Que diablerie que voilà ! S’il savait, le yōkai aux mains d’argent éclaterait de rire, puis s’énerverait, puis rirait encore. Bon sang ! Comment peut-on seulement songer à telle ineptie ! Ça fait mal, dans un sens ; il ne veut être vu comme un monstre sans pitié, sans morale, une créature dangereuse qui utilise son prochain dans ses intérêts. Oh, ce fut le cas, plus d’une fois, mais Kohaku, mue après mue, évolue, tout sourire, vers une perfection qu’il tente d’atteindre, bout des doigts tremblants.

L’étole entoure ses épaules alors qu’il se redresse, ses doigts tendres essuient les quelques larmes que verse l’un de ses compagnons, peu fier de sa prestation. Kohaku le rassure, yeux dans les yeux, le cœur serré. Certains sentiments sont terriblement contagieux, et il aurait presque envie de lui-même pleurer ! Allons, allons, il faut se calmer. Cette nuit encore, leur ingéniosité n’a pas été égalée. Dernière caresse, dernière promesse, il se retire dans son antre, petite loge personnelle où ses habits de tous les jours l’attendent, où il pourra retirer le fard qui couvre sa peau, presque l’étouffe. Il s’assoit et souffle. Manger, manger, bientôt il pourra se sustenter dans un commerce encore ouvert ; pensée qui traverse l’esprit agité, ventre qui gargouille en réponse, petit sifflement échappé. Le kimono glisse lentement sur le sol, peau pâlie sous les lumières artificielles dégagée, il profite d’une fraîcheur bienvenue, lorsque la porte s’ouvre, alors que personne n’a frappé. Kohaku, très peu vêtu, se retourne, sourcils froncés. Un homme inconnu lui fait face, il est sur ses gardes, serpent prêt à attaquer, à se dresser, crocs sortis, béants. Il attrape un simple pantalon lâche aux couleurs délicates qu’il enfile en un instant. Ses pupilles assombries ne quittent pas cet étrange d’individu, et enfin, il crache, presque hargneux d’avoir été dérangé :

Qui êtes-vous ? Qui vous a autorisé à entrer ?

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