Revenir en haut Aller en bas
dark reader

--- [ FORUM FERMÉ ] ---

 embrasse ma cause (nobu)

Tanaka Hikari
Tanaka Hikari
私は魔女です
je suis un‧e majo
✧ pronom : elle.
✧ âge réel : 145 ans
✧ âge en apparence : 24 ans
✧ situation : fiancée.
✧ quartier : irusu, les néons rouges.
✧ profession : ponctuellement bettou au palais des majo & intendante a plein temps au palais des bains.
embrasse ma cause (nobu) 600e3f5c86cbacd0a695d01c62a2eb31
✧ nature : majo
✧ particularités : un énorme dragon tatoué dans le dos qui se mouve par magie au gré de ses humeurs.
✧ à KnM depuis : toujours.
embrasse ma cause (nobu) 5ymg
✧ carnet de notes ★ liens ★ liste rps :
-----------------------------------------
hei ●●●●●●●○○○
yukina ●●●●●●●●●●
hao ●●●●●●○○○○
nobu ●●●●●●●●●○
kaneda ●●●●●●●●○○
kaito ●●●●●○○○○○
-----------------------------------------
nobu ~ yukina ~ hei ~ kaneda ~ haru ~ intrigue ~ aho (soon) ~ kaito (soon)

✧ inscrit·e depuis le : 19/04/2013
✧ messages envoyés : 1332
✧ connexion : quotidienne ♥
✧ faceclaim : byun jungha
✧ pseudo : gainsboro.
✧ pièces d'or : 26
✧ crédits : lesamourslunaires (avatar) skorpions (gif)
embrasse ma cause (nobu) Empty
embrasse ma cause (nobu) EmptyJeu 25 Fév 2021, 20:43

警告  embrasse ma cause  警告

Un son grave et inquiétant résonne dans le Théâtre-Brouillard. C’est le bruit des tambours qui se mêle à celui des flûtes qui sifflent rageusement l’arrivée d’un homme aux pieds blancs. Chaussé de geta à trois dents, ce dernier martèle le sol de son pas lourd et tonitruant avant d’entrer rapidement en scène ; vêtu d’un incroyable korozen no goho traditionnel. Mais qui est-ce ? Tes yeux balayent sa silhouette – longue de deux mètres – et s’attardent un instant sur son visage, dissimulé sous un épais masque en bois. Un empereur ? Un kami ? Tu ne parviens pas à reconnaître le protagoniste qui s’élance sur la scène, tête et poings levés, mais n’en reste pas moins subjuguée par son apparence. Son imposante silhouette, surmontée d’une perruque rouge qui tombe en cascade sur ses larges épaules drapées de soie, se met soudainement à virevolter et entame une énigmatique danse du sabre avant d’être rejoint, quelques minutes plus tard, par un autre comédien.

Sous tes yeux émerveillés, un combat de titans s’engage. Les armes se croisent, s’entrechoquent et se caressent sur le fil de la lame avant d’être jetées à terre pour mieux laisser place à une guerre invisible. Les deux divinités se toisent du regard. La lutte reprend de plus belle et la scène prend soudainement un tout autre tournant. La danse martiale vient de céder sa place à la magie et des milliers d’étincelles jaillissent de la scène, illuminant au passage les regards mi-émerveillés mi-inquiétés des spectateur‧rice‧s – tapis dans l’ombre de la salle. Les cheveux rouges se mêlent aux cheveux bleus … Les geta noires écrasent les geta blanches ... Les kimonos se déchirent et s’emmêlent … On ne distingue plus le céleste du divin, le feu et la glace. 

Les deux montagnes entrent en collision et ne font plus qu’une lorsque soudain, un nouveau personnage intervient. « Qui est-ce ? » Entends-tu à côté de toi. Tu tournes la tête vers ta voisine, qui semble déboussolée, et ne peux t’empêcher de lui sourire. « Je crois que c’est le troisième frère … » Murmures-tu du bout des lèvres. « Le troisième frère ? Mais combien y’en a-t-il ? Et qui sont t’ils ? » Siffle la jeune femme, qui semble encore plus perdue. « Ce sont les gardiens des quatre orients … » Réponds-tu distraitement, alors que le dernier frère entre en scène et confirme ce que tu as brillamment deviné. Absorbée par l’histoire du dragon azur, de la tortue serpent noire, du tigre blanc et de l’oiseau vermillon, tu ne vois pas le temps défiler – malgré les fourmillements qui parcourent tes jambes ankylosées – et ne peux dissimuler ton étonnement lorsque tu vois le metteur en scène monter sur l’estrade avec l’ensemble de ses comédien‧ne‧s. Quoi ? C’est déjà fini ? Tu regardes tout autour de toi et aperçois tes voisin‧e‧s applaudirent chaleureusement la petite troupe – qui s’incline respectueusement devant elleux – avant de se lever et quitter rapidement le Théâtre-Brouillard. 

Whoaw … Encore retournée par ce que tu viens de voir, tu ne remarques pas le patron de l’établissement quitter le devant de la scène pour mieux te rejoindre et manques de lui rentrer dedans avant de t’arrêter net. « Nobu ! » T’exclames-tu, les yeux ronds comme deux verres de saké. « Bordel, tu m’as fait peur ! Je t’avais pas vu » Bredouilles-tu, une main sur ton cœur et l’autre sur son torse.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
https://kamikakushi.forumactif.org/t1265-hikari https://kamikakushi.forumactif.org/t1244-h-i-k-a-r-i-l-ombre-d-une-ame
avatar
Invité
Invité
embrasse ma cause (nobu) Empty
embrasse ma cause (nobu) EmptyDim 28 Fév 2021, 14:40

警告  embrasse ma cause  警告

@Tanaka Hikari & @Nobu

« Le kabuki est en place ? » La question vient parapher une dizaines de consœurs, toutes plus techniques les unes que les autres. Tu t’enquis des moindres détails, demandes à vérifier l’ordre des mémoires de la console de régie, ajustes la ceinture d’un costume et le maquillage d’un comédien, repasses en revue les mises et les accessoires. « Début dans cinq minutes. » Le régisseur pénètre dans les loges pour décompter les derniers instants avant le début de la représentation. La première de Shijin no tanjō (しじんの誕生) a lieu ce soir, dans la grande salle du Théâtre-Brouillard. « N’oublie pas le changement de masque au troisième mouvement. » Tu intimes au comédien incarnant Seiryu avant son entrée en scène. Celui-ci acquiesce, et l’instant d’après, la lumière des projecteurs cueille sa venue sur les planches du plateau. La pièce débute sur une maîtrise digne d’un métronome, les tambours battant un rythme lent à mesure que le dragon bleu effectue la danse traditionnelle d’ouverture. Sans encombre, la pièce se déplie, scène après scène, réglée sur l’entêtant arrangement des claves et des tambours.

Lorsque le rideau tombe sur le salut des comédien·nes, tu as déjà quitté la régie pour rejoindre les gradins, cherchant du regard un visage familier. « Hikari. » Tu salues ton amie d’une chaleureuse révérence, une main sur le cœur, sincère dans tes gestes comme seul ce théâtre sait en être témoin. La jeune majo met quelques secondes avant de recouvrer ses esprits, effectivement prise par surprise par ton arrivée impromptue. Tu échappes un sourire tendre, à demi voilé par une étrange nostalgie. « Excuse-moi, je n’en avais pas l’intention. »  Tu t’excuses d’une voix douce, joignant à la parole un signe de tête tendre. Tu ajoutes bien vite : « Je suis heureux de te voir. Comment as-tu trouvé la pièce ? » La question ne fait pas figure de pure politesse ; le regard lucide et l’acuité de ton amie ont toujours occupé une place à part entière dans tes mises en scène. Tu as longtemps tenté de recruter Hikari au poste de dramaturge, mais la majo a toujours préféré gagner le Théâtre-Brouillard en spectatrice. « Nous travaillons dessus depuis plusieurs mois, mais ce n’était que la première ce soir ; j’espère que cela ne s’est pas trop ressenti. » Tu proposes bientôt, à votre habitude : « Tu veux qu’on monte à la régie, pour être plus tranquilles ? »

La petite régie perchée dans les hauteurs des gradins, effleurant presque les premières barres de projecteurs, a toujours été votre petit havre de tranquillité au Théâtre-Brouillard, lorsque les loges étaient trop animées pour abriter vos discussions. Un minuscule escalier en bois, dangereusement vertical, vous conduit finalement dans l’étroite régie, où la console d’éclairage clignote encore, à peine abandonnée par les techniciens. Devant vous, la scène, baignée par la lumière froide des services, apparaît dans toute sa prestance. C’est ici que tu assistes aux représentations, épaulant le régisseur de ton regard acéré et vif, corrigeant les moindres nuances des projecteurs par des ordres brefs. Derrière la console et ses innombrables commandes, niché dans l’angle du mur, un petit canapé ressemblant davantage à une banquette vous offre son humble confort. « Excuse-moi pour l’accueil rudimentaire, tu connais le théâtre. » t’excuses-tu en esquissant un sourire complice. « Je peux te proposer du thé, si tu veux. » ajoutes-tu prestement, les yeux rieurs, soulagé et heureux que la première de la pièce se soit déroulée sans encombre – et qu’Hikari soit venue.

Revenir en haut Aller en bas
Tanaka Hikari
Tanaka Hikari
私は魔女です
je suis un‧e majo
✧ pronom : elle.
✧ âge réel : 145 ans
✧ âge en apparence : 24 ans
✧ situation : fiancée.
✧ quartier : irusu, les néons rouges.
✧ profession : ponctuellement bettou au palais des majo & intendante a plein temps au palais des bains.
embrasse ma cause (nobu) 600e3f5c86cbacd0a695d01c62a2eb31
✧ nature : majo
✧ particularités : un énorme dragon tatoué dans le dos qui se mouve par magie au gré de ses humeurs.
✧ à KnM depuis : toujours.
embrasse ma cause (nobu) 5ymg
✧ carnet de notes ★ liens ★ liste rps :
-----------------------------------------
hei ●●●●●●●○○○
yukina ●●●●●●●●●●
hao ●●●●●●○○○○
nobu ●●●●●●●●●○
kaneda ●●●●●●●●○○
kaito ●●●●●○○○○○
-----------------------------------------
nobu ~ yukina ~ hei ~ kaneda ~ haru ~ intrigue ~ aho (soon) ~ kaito (soon)

✧ inscrit·e depuis le : 19/04/2013
✧ messages envoyés : 1332
✧ connexion : quotidienne ♥
✧ faceclaim : byun jungha
✧ pseudo : gainsboro.
✧ pièces d'or : 26
✧ crédits : lesamourslunaires (avatar) skorpions (gif)
embrasse ma cause (nobu) Empty
embrasse ma cause (nobu) EmptyLun 08 Mar 2021, 18:55

警告  embrasse ma cause  警告

Tu soupires avant que Nobu ne termine sa révérence et te gratifie d’un léger sourire. « Excuse-moi, je n’en avais pas l’intention. » Tu opines du chef et pinces tes lèvres. Bien entendu, qu’il n’en avait pas l’intention. C’était seulement toi et ta sale manie de ne pas regarder là où tu mets les pieds – et de ne jamais faire attention au monde qui t’entoure – qui était en cause. Pas lui. Et quand bien même c’était le cas, tu lui aurais trouvé toutes les excuses du monde pour justifier son comportement … Parce que t’es comme ça, Kari, avec Nobu : flexible, douce, patiente, bienveillante et profondément laxiste. T’es du genre à lui passer le moindre de ses caprices, te plier à ses quatre volontés, lui pardonner le moindre de ses excès. Non pas parce que c’est un kami et qu’il est tout-puissant … Simplement, parce que c’est lui. « Je suis heureux de te voir. Comment as-tu trouvé la pièce ? » Ses yeux noirs se fondent dans les tiens et tu devines qu’il attend impatiemment ton avis – sous son air détaché. « Nous travaillons dessus depuis plusieurs mois, mais ce n’était que la première ce soir ; j’espère que cela ne s’est pas trop ressenti. » Tu hausses les épaules et fais mine de ne pas voir là où il veut venir. « Vraiment ? La pièce était magnifique. Je n’aurais jamais cru que c’était une première ». Tu crois apercevoir une lueur de satisfaction briller au fond de ses iris tandis que tes lèvres se fendent d’un sourire sincère. « Tu veux qu’on monte à la régie, pour être plus tranquilles ? » Tu acquisses et te laisses guider par le Kami qui ouvre la marche en silence.

T’es bien heureuse que Nobu t’ais proposé de monter jusqu’à votre perchoir. Toi qui voulais lui parler au calme, à l’abri des regards et loin des oreilles indiscrètes, la régie était l’endroit parfait pour vos messes basses. Tu le suis aussi rapidement que te le permet tes petites jambes et te faufiles à travers le Théâtre-Brouillard avant d’escalader le petit escalier en bois qui mène vers votre havre de paix. Une fois arrivés en haut, Nobu se tourne vers toi et s’excuse pour l’inconfort des lieux avant de te proposer du thé. « C’est l’inconfort de ce nid d’oiseau qui fait tout son charme » Plaisantes-tu avant de t’installer sur la petite banquette qui se trouve dans l’angle du mur. « Du thé ? » Grognes-tu avant d’enlever ta veste. « Sers-moi plutôt du saké ». Je vais en avoir besoin … Ajoutes-tu pour toi-même. Tu fais mine de ne pas remarquer l’air surpris du Kami et t’installes aussi confortablement que possible en callant maladroitement ta veste derrière ton dos.

La vérité, c’est que t’es pas venue au Theâtre-Brouillard pour voir la pièce de la divinité, Hikari. Si t’es là, c’est parce que t’as une idée derrière la tête depuis quelques jours et que t’es venue mettre ton plan à exécution, même si tu sais – au fond de toi – qu’il est sans doute voué à l’échec. « Tu es sûre de toi petite Hinaba* ? Et si le kami trahit ta confiance ? Et s’il révèle tout à l’okaasama ? » La voix de l’enfant d’Izanami résonne dans ta tête alors que ton ami s’affaire. Nobu, te trahir ? Impossible. Il ne te ferait jamais ça. Pas à toi. Jamais. Il en serait incapable … Tu secoues nerveusement la tête avant de passer une main lasse sur ton visage. Non, tu sais que tu peux avoir confiance en lui. « J’ai l’impression qu’on ne sait pas vu depuis une éternité. C’était donc à cause de ta pièce que je n’ai pas eu le plaisir de te croiser plus souvent ? » Petite pique dissimulée sous ton sourire faussement innocent. « Au moins, ça en valait la peine » Reconnais-tu avant d’hausser les épaules. « C’était vraiment une réussite. Tu peux être fier de toi, Nobu ». Et t’es sincère quand tu lui dis ça. Tu le penses vraiment. Car même si au départ, t’es pas venue pour regarder pour sa pièce, tu dois bien reconnaître que le spectacle en valait la chandelle.

* 火花 Hibana = étincelle.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
https://kamikakushi.forumactif.org/t1265-hikari https://kamikakushi.forumactif.org/t1244-h-i-k-a-r-i-l-ombre-d-une-ame
Contenu sponsorisé
embrasse ma cause (nobu) Empty
embrasse ma cause (nobu) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

embrasse ma cause (nobu)

Page 1 sur 1