● 魔法の身分証明書 ●Rang : kami
majeur de la
fertilité et de la
prospérité ; sous ton auspice, une vie de faste et de luxuriance, des richesses de toutes sortes. autrefois tu veillais aux récoltes favorables, protecteur des
agriculteurs et des
artisans, mais dans une ère où l’inépuisable acier remplace les mains calleuses et les machines sifflantes les soupirs des travailleurs, tu es devenu synonyme d’un commerce fructueux ; de poches clinquantes et cornes d’abondances pour qui recevra ta bienveillance, mais aussi de
fécondité et de bonne santé. pour le dire simplement, tu es porteur de
succès, ce qui explique ton inaltérable renommée là où certains de tes pairs ont vu le poids des années enfouir leur nom dans l'oubli.
Identité : 稲荷 Inari, le nom pour lequel on a bâti des temples, celui auquel on adresse les prières, celui qui signifie
porteur de riz, ce grain précieux, récompense d'un dur labeur, sur lequel tu veilles depuis toujours.
結治 Yuichi, une de tes nombreuses identités passe-partout ici, à Kage no Machi, car tu aimes te
réinventer continuellement, mais celle vers laquelle tu reviens toujours, par habitude, ou par nostalgie peut-être.
Âge : immortel à l'apparence
d'éphèbe ; tu es
millénaire, on te donne cependant un
quart de siècle, mais tu sais jouer des ombres et du maquillage, de ta posture et de ton allure pour en paraître un peu plus ou un peu moins, au gré de tes humeurs.
Habite à KnM depuis : une
petite centaine d'années ; pas assez encore pour te lasser, mais suffisamment pour en connaître les
secrets et savoir te tenir informé des derniers bruits de couloir.
Profession : la notion de travail te
déplaît profondément ; ce n’est pas que tu préfères te reposer sur tes lauriers, même si ton apparence délicate suggère une constitution fragile, c’est surtout que tu abhorres la routine et que l’idée de répéter chaque jour les mêmes gestes pendant plusieurs heures te fait frémir d’horreur. tu n’es
pas oisif pour autant : considéré comme le protecteur des artisans, acteurs, commerçants ou encore prostituées, tu gravites en général autour de ces métiers pour y apporter ton
soutien impromptu, une paire de mains supplémentaires. qu’il s’agisse de poudrer le nez d’une geisha ou de jouer du charme pour vendre un produit à un client récalcitrant, tu sais apparaître quand on t’attend le moins pour te rendre utile. utile, mais pas
fiable : si tu n’en as pas l’envie, courir après tes services sera purement vain.
Spécialités : agent
de bonne fortune, tu as le pouvoir de faire d’un homme le plus heureux au monde, comme le plus misérable. une vie de richesses et de confort, ou une existence stérile et prolétaire.
Logement : tu en changes
régulièrement, lorsque l’ennui d’un décor devenu trop familier te guette, et bien que tu ne sois pas friand de la démesure tu as tout de même un minimum de standards ; pas question d’occuper un squat miteux, ni de partager ton espace avec qui que ce soit. tu occupes actuellement un
appartement cosy dans
le quartier d’Irisu et tu apprécies chaque matin la vue qui t’accueille depuis ton balcon.
Orientation : tu trouves du plaisir dans
tous les bras, et de la beauté dans toutes les courbes, mais tu admets sans peine un penchant pour
la gente masculine.
Statut : sans attaches. romantique derrière tes airs blasés, tu n’as cependant
jamais connu l’amour avec un grand A. tu es facilement charmé, et tu aimes les défis : sortir le grand jeu, abattre une à une les défenses de celles et ceux qui te résistent, te faire une place dans leur vie, dans leur lit, en espérant chaque fois que cette fois sera la bonne. et c’est là que le bât blesse, car irrémédiablement tu te lasses. d’abord il y a l’euphorie de la victoire, puis peu à peu la passion se change en tendresse, la tendresse en affection, et soudain tu te réveilles et détailles les contours d’une personne qui ne représente plus rien pour toi en te demandant comment tu en es arrivé là. ce n’est pas cruauté de ta part, car tu es le premier à ressentir le froid et l’absence là où auparavant tu te consumais de
désir, mais lorsque le temps n’a pas de sens, l’ennui devient le pire des ennemis.
Particularités : si tu as parfois été représenté sous les traits d’une
femme, ce n’est pas pour rien. tu te fiches bien de ces codes genrés et si l’envie te prend de souligner ton regard d’un trait d’eyeliner ou d’admirer tes hanches sous l’ondulation d’une jupe, ce ne sont certainement pas ces normes sans queue ni tête qui vont t’en empêcher. d’ailleurs au fond, tu t’identifies comme homme mais te soucies peu de savoir comment on parle de toi,
du moment qu’on parle de toi. ● c’est bien connu, les
renards blancs sont tes avatars, tes messagers. il n’est donc pas rare d’en voir un apparaître du coin de l’œil lorsque tu es dans les parages, te suivant avec intérêt, et si par chance tu es seul ils n’hésiteront pas à venir vers toi et demander avec espièglerie ton attention, ce que tu ne leur refuses jamais. ● si on pouvait te retenir suffisamment longtemps pour en tirer un tel diagnostic, on t’attribuerait probablement un
trouble de l’attention. hyperactif, tu ne tiens pas en place, perds souvent le fil de tes pensées, passes d’une chose à l’autre, semble-t-il sans aucun lien entre elles. si ton intérêt est piqué, ta concentration est imperturbable, au point où il te sera aisé d’oublier de répondre à tes besoins les plus basiques comme dormir ou te nourrir. à l’inverse, impossible de stopper tes pensées qui partent dans tous les sens si tu ton attention n'est pas retenue, un contraste qui fait que les gens autour de toi ont bien souvent du mal à te
suivre.
Personnalité : ambivalent ; ni bon ni mauvais, tes actions sont bien souvent dictées par la
curiosité et l’ennui. tu sais tantôt te montrer très
généreux, et tantôt incroyablement
égoïste, si bien qu’on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec toi. néanmoins, tu n’es jamais cruel pour être cruel et bien que tu n’aimes pas reconnaître tes torts, tu n’es pas
fier au point de ne pas savoir t’excuser. en revanche, tu sais te montrer
manipulateur pour obtenir gain de cause. ●
flamboyant ; tu as le goût du
spectacle et tu aimes te mettre en avant, être au milieu de tous les regards, de toutes les attentions. ton assurance et ton charisme naturel te le permettent, et ainsi tu as cette tendance à l’exagération, au surjeu. entrées théâtrales et sorties dramatiques, tu n’as pas peur d’être
extravagant pour te faire remarquer et de fait, il est difficile de t’ignorer, même si tu suscites bien souvent admiration et agacement en parts égales. ●
compatissant ; aussi m’enfoutiste que tu puisses paraître, tu as du cœur, et une tendresse particulière pour les mal aimés, les parias, les écorchés vifs. de par ton statut ; car tu reçois souvent les offrandes des filles de joie et mères infertiles, mais pas seulement. tu ne tournes jamais un regard aveugle en direction des plus démunis – gare en revanche à qui fera mauvais usage de ta bonté, car ta mémoire est longue et ton
orgueil souffre mal l’ingratitude. ●
intense ; parce que tu ne fais pas les choses à moitié, tu vacilles bien souvent d’une extrême à l’autre sans aucune retenue et sans filets. un goût indéniable pour le danger, luxe conféré par l’immortalité : on peut bien se permettre d’être
impulsif lorsqu’on mène une existence aussi longue que la tienne. tu veux tout voir et tout expérimenter, rongé par une curiosité dévorante, habité par un esprit épicurien, et lorsque ton attention se pose sur quelqu’un, elle est bien souvent ardente au point de brûler. ●
insolent ; avec ton minois arrogant et ton regard effronté, tu as un certain talent pour t’attirer des ennuis. tu te montres bien souvent
nonchalant, sarcastique, et l’envie de te faire ravaler ton air satisfait est un effet secondaire courant pour toute personne qui reste suffisamment longtemps dans ton entourage. tes colères en revanche, sont
glaciales : faux sourires et belles paroles, tu ne pardonnes pas facilement - la vengeance est un plat qui se mange froid.